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Le programme industriel de construction de réacteurs nucléaires de type EPR2
n’étant pas encore finalisé, des incertitudes techniques et économiques demeurent.
(…)
Dans un scénario central, le couplage définitif au réseau d’un premier réacteur
EPR2 est envisagé à l’horizon 2037, intégrant un peu plus de 2 ans de marges
calendaires par rapport au calendrier non margé du projet selon EDF.
◗ Après deux audits externes mandatés par l’État en 2019 et en 2021, le coût de
construction d’un programme de 3 paires d’EPR2 (soit 6 réacteurs) est estimé à
51,7 Md€2020 en scénario médian et hors coûts de financement. Ce montant de
51,7 Md€ correspond à un coût sec de 43,1 Md€ auxquels s’ajoutent :
- 1,7 Md€2020 de provisions nucléaires pour le démantèlement des installations et
la gestion des déchets nucléaires à long terme ;
- 6,9 Md€2020 de provisions pour incertitudes, risques, aléas et opportunités, soit
16 % du coût du programme sans marge. Parmi ces provisions, 2,8 Md€ (soit
40 %) sont actuellement fixés de manière forfaitaire dans une vision globale et
prudente pour un projet de cette ampleur. Cette approche forfaitaire peut
s’expliquer par le niveau de maturité actuel du projet. Néanmoins, au regard de
leur part dans le montant global, il importe que ces provisions forfaitaires et
leur montant soient précisés dans les prochains mois en lien avec des analyses
quantitatives documentées, notamment sur la base de l’avancement de la
contractualisation entre EDF et ses prestataires.
(…)
◗ les conséquences de recours juridiques ou de troubles à l’ordre public
perturbant la réalisation des chantiers ou retardant leur enclenchement.
Une année de retard sur une tranche coûterait de l’ordre de 100 M€ avant
l’enclenchement du chantier puis 600 M€ en phase de réalisation ;
◗ les situations où des écarts sur les fabrications ne seraient pas détectés
rapidement mais au bout de plusieurs années. Sur le chantier de l’EPR de
Flamanville, cette situation a conduit à l’immobilisation depuis 2019 du chantier
pour définir et engager des reprises de soudures sur le circuit secondaire
principal et de trois piquages sur le circuit primaire dont les écarts de fabrication
remontent au début de la décennie 2010 ;