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de um excelente relatório da Global Chance (do nosso amigo B. Laponche!), que ontem um querido amigo nos enviou, envio a quem o solicitar:
On peut s’étonner qu’au moment où l’on bombarde les installations d’enrichissement d’uranium de l’Iran, qui pourrait se servir de cet uranium très enrichi à la fabrication d’armes nucléaires, que les porteurs de projet de SMR, qui prévoient d’utiliser un combustible contenant des combustibles à haute teneur en produits fissiles (uranium ou plutonium), accordent si peu d’attention aux problèmes de prolifération nucléaire. Pourtant, paradoxalement, au moment où des conflits militaires de haute intensité montrent la fragilité de la sécurité militaire, des gouvernements, dont la totalité des puissances nucléaires militaires, cherchent à développer des filières nucléaires potentiellement très proliférantes et vulnérables aux attaques terroristes. Tout cela dans un contexte d’affaiblissement du droit international et des négociations sur le désarmement.
Dans le concept de « petit réacteur modulaire », c’est en fait le mot modulaire qui est essentiel. L’idée est de fabriquer en série en usine les grands composants de ces réacteurs, de les transporter préassemblés sur le site prévu afin que le travail sur le terrain porte essentiellement sur le génie civil. Au sens strict, il n’existe aucun SMR dans le monde, pas même en Chine. Pour survivre, un programme SMR doit s’imposer avant les autres et commercialiser au moins des dizaines de réacteurs parfaitement semblables dans une période relativement brève pour parvenir à un seuil de rentabilité et rémunérer les investisseurs et les prêteurs. L’objectif paraît tout à fait inatteignable compte tenu de la concurrence internationale (plus d’une centaine de projets actuellement) et des intérêts nationaux contradictoires.